MINOS ET PASIPHAÉ
Drame lyrique
Musique : Henri Farge
Texte : André Suarès
L'ACTION
Il y a plus de trois mille ans… En récompense de son action comme juge aux Enfers, Minos, Roi de Crète légendaire, obtient des dieux le don d’un splendide taureau blanc. La Reine Pasiphaé en devient passionnément amoureuse, ainsi que ses filles Phèdre et Ariane. Tout paraît idyllique ; tout va être bouleversé : Minos est un tyran qui détruit tout ce qui est pur. On entre dans un monde infernal. Tout converge vers le noir total du labyrinthe construit par Dédale pour y enfermer le Minotaure. L'œuvre est à mi-chemin entre l’opéra et le théâtre de prose. Les sujets sont étonnamment actuels car ils sont basés sur la dualité des émotions humaines fondamentales.
HENRI FARGE
Henri Farge est un compositeur d’une vingtaine de pièces de musique de chambre, ancien chef de chœur (Maîtrise de Radio-France) puis chef d’orchestre, professeur au Conservatoire National de Musique de Paris et à Stanford, lauréat du prix de la Villa de Médicis hors les murs. Il a collaboré entre autres avec la Fenice et la Biennale de Venise, la Scala de Milan, le Théâtre Royal de Madrid, l’Opéra de Prague, le Grand Théâtre de Genève. Pendant cinq années Henri Farge a dirigé l’orchestre symphonique de Palerme pour lequel il a créé un chœur amateur de 180 personnes. C’est à 17 ans que l'apprenti boucher et futur compositeur, Henri Farge, est tombé sous le charme (au sens magique) du texte-poème d’André Suarès « Minos et Pasiphaé ». Il y retrouve l’ambiance de « sang et de mort » baignant le milieu de la boucherie qui est alors le sien. En 2018, l’œuvre d’André Suarès ayant rejoint le domaine public, il compose une partition adossée à ce texte.
ANDRÉ SUARÈS
André Suarès est un écrivain français du début du 20ème siècle, premier au Concours général de français, reçu troisième à l’Ecole Normale Supérieure de Paris, lauréat du Grand Prix de la Société des auteurs, du Grand Prix de littérature de l’Académie française en 1935 pour l’ensemble de son œuvre, et du Grand Prix de la Ville de Paris, auteur de près d’une centaine d’ouvrages dans presque tous les genres littéraires : poésies, biographies, récits de voyages, tragédies, livres d’art, livres de pensées et d’aphorismes, pamphlets. Or, il est pratiquement absent des émissions littéraires, de l’enseignement de la littérature ou des rayons des librairies et, par suite, inconnu du public. Ce n’est qu’après sa mort en 1948 que paraît « Minos et Pasiphaé ».
La mort accidentelle d’Ambroise Vollard empêcha la publication de l'édition originale prévue avec des dessins de Picasso.
Il en résulte une pépite qu’il est temps de faire connaître.
À lire prochainement.